Simon Wood

Posts Categorized: new book

I’m happy to announce the release of the Italian edition of PAYING THE PIPER which will be published as OTTO ANNI PRIMA (which translates as EIGHT YEARS AGO). This is my second book with Italian publisher Newton Compton and I hope this book will do as well as first book with them as I’d like them to publish SAVING GRACE next. If you’d like to work on your Italian, this is what the back jacket says:

Quando il giornalista Scott Fleetwood riceve una chiamata anonima che gli offre un’intervista esclusiva con il pericoloso Pifferaio, il criminale che rapisce i bambini a San Francisco, non può credere alle sue orecchie. È un’occasione per aiutare concretamente le autorità a incastrarlo. Per anni, infatti, il Pifferaio ha terrorizzato le più influenti famiglie della città, costringendo i genitori a pagare un riscatto altissimo pur di riavere i loro figli. Ma gli sforzi di Scott per trasmettere le informazioni all’FBI si rivelano presto controproducenti: l’uomo che sta intervistando non è il vero Pifferaio, e la situazione precipita. Il bambino sequestrato viene ucciso. Per otto lunghi anni Scott ha convissuto con il senso di colpa. La sua leggerezza ha causato la morte di un innocente. Ma l’incubo non è ancora finito. Quando il Pifferaio torna a farsi vivo, non vuole un riscatto. Questa volta la posta in gioco è molto più alta. E in ballo c’è la vita del figlio di Scott.

The book is available in paperback and ebook. You can learn more on the OTTO ANNI PRIMA book page!

Categories: new book

Read more

Over the last couple of years, I’ve built a friendship with translator Jean-Paul Deshayes. We’ve been working on a French translation of THE FALL GUY.  Our working title is LE BOUC ÉMISSAIRE.  As yet, we don’t have a publisher, but we thought we’d tease you with a snippet of what we’ve been beavering away on.  Enjoy!!

LE BOUC ÉMISSAIRE

1RE PARTIE : L’ACCROCHAGE

Todd regagna sa voiture au pas de course en maudissant ce distributeur de billets devant lequel il y avait toujours une file d’attente. Son poste d’empaqueteur dans une entreprise d’Oakland n’avait certes rien de glorieux, mais il ne tenait pas à le perdre s’il pointait en retard une fois de plus. De toute façon, un jour ou l’autre, son patron finirait par trouver une bonne raison de le virer. Il y gagnerait même à embaucher un singe vu que cet animal serait parfaitement capable de faire son boulot à sa place ! Todd était le premier à reconnaître sa propre incompétence car il ne faisait jamais long feu dans la même boîte. Il ne manifestait guère d’intérêt pour les jobs qu’il décrochait et, de toute façon, les capacités requises lui faisaient systématiquement défaut.

Il sauta dans sa voiture, content de ne pas voir de contravention sur le pare-brise et, faisant hurler la boîte de vitesses, enclencha la marche arrière. Il y avait belle lurette qu’il aurait dû faire réviser sa Honda Accord, mais même une révision complète n’aurait pas eu d’effet salutaire sur la transmission antédiluvienne, complètement déglinguée. La plupart du temps, c’était tout juste s’il savait quelle vitesse il passait. Le moteur de la Honda toussota devant la place de parking.

« Bon Dieu, tu vas y aller, oui ? »

Il bataillait pour trouver une vitesse de marche avant, mais elles grincèrent toutes de plus belle. Soudain, son pied glissa sur l’embrayage et la voiture, sursautant vers l’arrière, percuta un des phares d’une Porsche Boxster.

« Et merde ! » maugréa-t-il.

Des curieux observaient le spectacle avec amusement et sa gaffe n’était pas passée inaperçue. Impossible de se défiler, se dit-il. Cette fois, il trouva la première sans aucun mal et dégagea lentement sa voiture pour pouvoir jauger l’ampleur des dégâts.

Autour de lui, chacun y allait de son avis, lui expliquant quelle manœuvre il aurait dû faire et combien cela allait lui coûter. Il s’accroupit devant la Porsche, retira des débris du phare pulvérisé, puis passa la main sur le pare-chocs défoncé. Pour une voiture ordinaire, il aurait estimé les réparations à deux ou trois cents dollars, mais sur ce modèle allemand, ça chiffrerait en milliers de dollars. Sa bagnole à lui, déjà bien délabrée, n’affichait pas la moindre éraflure, tout comme Todd n’affichait pas la moindre envie de sortir son certificat d’assurance…

« Vous savez à qui elle appartient ? » demanda-t-il à la ronde.

Personne ne connaissait le propriétaire et quelqu’un lui suggéra d’attendre.

« Pas question. Je file au turbin. Faut que j’y sois à l’heure. »

« Je crois bien que vous n’avez pas le choix » ajouta quelqu’un d’autre.

« Je ne peux pas rester. Je suis déjà arrivé deux fois en retard cette semaine. » Todd fouilla dans la voiture à la recherche d’un bout de papier et d’un stylo. « Je vais laisser un mot. »

Il écrivit : Les gens pensent que je vous laisse mes coordonnées et les renseignements concernant mon assurance. Ce n’est pas le cas. Désolé.

Todd plia la feuille, marqua « Désolé » en gros sur un rabat, et la glissa sous un essuie-glace. Il haussa les épaules, s’installa rapidement au volant et décampa.

Il se sentait coupable d’avoir joué un mauvais tour au propriétaire de la Porsche mais, en même temps, cette vacherie lui procurait un délicieux frisson comme en témoignait son compteur qui affichait plus de soixante-quinze kilomètres à l’heure sur Telegraph avenue. Il inspira profondément et leva le pied.

En fin de compte, ce qu’il avait fait n’était pas si grave que ça. C’était un accident et il y avait de fortes chances que l’assurance du conducteur de la Porsche prenne en charge les réparations. De toute façon, avec ce genre de bagnole, se dit-il, on ne peut que s’attirer des ennuis. Il se gara sur le parking de son entreprise, sûr et certain que l’affaire était enterrée une fois pour toutes.

***

Le dimanche, Todd aimait bien faire la grasse matinée. Il traîna au lit jusqu’à dix heures, puis se rendit au kiosque du coin pour acheter son hebdomadaire. Flânant tranquillement entre les immeubles sur le chemin du retour, il déplia le journal, prit le magazine à l’intérieur et se mit à le feuilleter. Il n’avait pas remarqué que l’annonce d’une grosse saisie de drogue s’étalait à la une de l’hebdomadaire. Pour revenir à son appartement, il emprunta un itinéraire différent qui le fit passer à proximité du parking. En s’approchant de sa voiture, il ralentit le pas. Au premier coup d’œil, il crut que les vitres s’étaient embuées pendant la nuit… mais avec le temps qu’il faisait ? Quand il fut tout près de la voiture, il comprit qu’il s’était trompé : toutes les vitres de la Honda avaient été pulvérisées et les quatre pneus crevés. Il passa la main sur les rayures de la carrosserie. La partie courbe d’une pince à levier dépassait du pare-brise et on avait mis un mot en évidence un mot sous un essuie-glace. Il le retira et lut : « Devine qui c’est ? »

Todd n’eut pas besoin de deviner. Il savait qui s’était acharné sur sa voiture : le propriétaire de la Porsche à tous les coups. Todd n’avait pas oublié l’accrochage sur le parking, mais cela remontait déjà à plusieurs jours et il pensait que c’en était fini, que ce n’était qu’un incident dont le temps effacerait le souvenir. Or, il venait de constater que l’incident en question n’était pas du tout tombé aux oubliettes.

Cette fois, il avait fait une belle gaffe. On avait dû relever son numéro d’immatriculation avant qu’il déguerpisse. Cette histoire allait lui coûter cher. Il saisit la pince à levier et la jeta sur le siège arrière par le cadre d’une vitre. Il reprit sa marche. Une question lui taraudait l’esprit : quelqu’un avait peut-être averti la police ou le chauffeur de la Porsche, mais comment celui-ci savait-il où il habitait ? Il ouvrit la porte de son appartement.

« M. Todd Collins, si je ne m’abuse ? » lança un petit homme en se levant du canapé. Il était flanqué de deux gaillards, un noir, l’autre de type espagnol, et tous les deux taillés comme des rugbymen. Le petit homme avait des dehors aimables. En revanche, les deux costauds semblaient prêts à lui arracher la tête à mains nues. Il aurait pu prendre ses jambes à son cou mais, à en juger par les renflements sous leurs vestons, il n’aurait pas pu s’attendre à aller bien loin. Il conclut qu’il avait affaire au conducteur de la Porsche.

« Oui, c’est moi, » répondit Todd en entrant dans l’appartement. Il referma la porte derrière lui.

« Tu sais qui je suis ? » lui demanda le petit homme.

Todd était sur le point de répondre : « Le propriétaire de la Porsche, » mais il se ravisa, jugeant qu’il avait tout intérêt à ne pas aggraver la situation. Il fit non de la tête, ayant senti que ses cordes vocales l’avaient lâché.

« Tant mieux, ça facilite les choses. Tu as peut-être intérêt à ignorer qui je suis. Ce qui compte, c’est que moi, je sache qui tu es. Tu piges ? »
Todd acquiesça d’un signe de tête.

« Je parie que tu regrettes de ne pas avoir laissé ‘les renseignements concernant ton assurance,’ hein ? » poursuivit le petit homme.

« Je peux réparer ça. Je peux payer. »

Le petit homme leva une main et fit non de la tête. « C’est trop tard pour ça. » Il détailla Todd de pied en cap. « D’ailleurs, ça m’étonnerait tu puisses payer. Les dégâts matériels sont accessoires, mais ton sale coup a eu des conséquences particulièrement graves. Pose ton journal. »
D’abord déconcerté, Todd hésita avant d’obtempérer. Il déposa le journal sur la table basse abîmée, au milieu du salon. Le petit homme poussa le magazine sur le côté, ouvrit le journal et tapota la première page du dos de la main.

« Tu vois ce que tu as fait ? »

Todd parcourut la manchette : UN DEALER ARRÊTÉ LORS D’UN CONTRÔLE ROUTIER.

« La véhicule que tu as embouti appartient à un de mes gars. En rentrant chez lui l’autre soir, il a été arrêté à cause d’un phare cassé. Les flics ont découvert qu’il était en possession de deux kilos de cocaïne. Il va avoir de sérieux ennuis et je me retrouve privé d’un homme, sans parler de la perte d’un paquet de fric. Tu saisis maintenant ? Tu vois ce qui s’est passé à cause de toi et pourquoi on est venus te voir ? »

« Je suis désolé. »

« Peu importe. »

« Je ne savais pas. »

« Tu n’aurais pas pu le savoir. Mais j’ai perdu un gars précieux qui avait un boulot à faire. Maintenant il est hors circuit et c’est là que tu interviens.» Le petit homme pointa un doigt dans sa direction.

Todd sentit son estomac se nouer. Il n’aimait pas du tout la tournure que prenaient les évènements. Il savait que c’était le juste retour des choses, mais pas sous la forme d’une pareille sanction. Il pouvait accepter un retrait de points sur son permis de conduire et une amende. Il serait même prêt à se faire rouer de coups. Mais ce que le petit homme envisageait en guise de punition le remplit d’effroi.

« Moi ? » bégaya-t-il.

« Oui. Il va falloir que tu prennes sa place. »

Les rugbymen plissèrent le nez. Ils savaient que Todd ne convenait pas et ce dernier était de leur avis.

« Vous voulez que je fasse quoi ? »

Le petit homme arbora un large sourire. « Bravo, je n’en attendais pas moins. Ces deux-là me disaient que je faisais un mauvais choix ! »

Les deux balèzes froncèrent les sourcils.

Le petit homme plongea la main dans sa poche, en tira un trousseau de clés et le lança à Todd qui l’attrapa, puis le regarda attentivement.

« Ce sont les clés d’une Jaguar noire. Tu la trouveras devant Danko’s, le restaurant du centre-ville. Amène-la moi à Oakland. »

« Quand ? »

« Ah, tu me plais, toi. Je me demandais si je n’allais pas me contenter de te faire tabasser, mais je voulais te donner une chance de réparer tes torts et tu as joué le jeu. Tu as évalué la situation et décidé d’assumer ton erreur. J’admire ça. » Le petit homme se redressa et laissa tomber un bout de papier sur le journal de Todd. « Amène-moi la Jaguar ce soir. Toutes les adresses sont marquées là-dessus. On se retrouve à minuit. »

Le rugbyman noir écarta Todd du passage pour ouvrir la porte. C’était un geste mesquin, mais Todd n’allait pas le lui faire remarquer. Au moment où le petit homme s’en allait, il lui saisit le bras… et se fit fusiller du regard. Il était bien conscient qu’il ne devait pas le toucher, mais il s’en moquait. Il savait que ce qu’on allait lui demander de faire était illégal, mais jusqu’à quel point : il voulait juste savoir.

« Je vais trouver de la drogue dans cette bagnole ? » demanda Todd.

Les rugbymen se raidirent. D’un signe de la tête, le petit homme désigna son bras. Todd lâcha prise.

Le petit homme répondit sur un ton caustique : « Malheureusement, tu n’as le choix, Todd. Sois à l’adresse d’Oakland à minuit. »

***

La Honda ayant été démolie par les rugbymen, Todd se rabattit sur les transports en commun pour se rendre à San Francisco. Il aurait fallu compter dans les deux mille dollars pour remplacer les pneus et le pare-brise. Une nouvelle voiture lui reviendrait moins cher.

Son trajet en train express, puis en bus se termina par une bonne marche à pied au terme de laquelle il arriva au croisement de Bush Street et Powell Street. Avec son parking privé, Danko’s était un établissement chic et unique en son genre pour cette ville. Ce n’était pas un parking à proprement parler, mais une voie sans issue, située à droite du restaurant et réservée aux voitures de la clientèle. Deux vigiles montaient la garde. Vu leur gabarit, on aurait pu croire qu’ils étaient parents des deux gaillards du petit homme. Ce que ce dernier exigeait de Todd en guise de dédommagement n’était certainement pas du gâteau. Cela dit, c’était quand même réalisable.

L’air dégagé, Todd passa devant le restaurant en comptant ses pas, puis bifurqua à droite après le dernier immeuble et s’engagea dans Powell Street. Il tourna de nouveau à droite à l’intersection suivante et compta ses pas une fois de plus. Arrivé à quatre-vingt-sept, il s’arrêta devant un immeuble étroit qui semblait coincé entre ceux qui étaient mitoyens. La porte était verrouillée, mais il y avait une sonnette avec interphone. Todd appuya sur le premier bouton venu.

« Oui, » répondit une voix de femme.

« Livraison de pizza, » lança Todd.

« On n’a pas commandé de pizza, » aboya-t-elle.

« Désolé. C’est le 3 A ? »

« Non, le 4 A, imbécile ! »

« Excusez-moi. Vous pouvez me laisser entrer ? »

Elle lâcha un grognement et la porte s’ouvrit avec un clic.

Todd se glissa à l’intérieur et monta le premier escalier à grandes enjambées. Une aubaine : la fenêtre du palier donnait sur le parking du restaurant. C’était ce qu’il espérait mais, manque de chance, il n’y avait aucune issue de secours. Elles se trouvaient toutes à l’avant du bâtiment. D’un coup sec, il dégagea le loquet de la fenêtre qu’il fit glisser pour l’ouvrir. À sa grande surprise, il ne rencontra aucune difficulté.

Dans l’allée, un des vigiles avançait d’un pas rapide pour aller chercher la Range Rover d’un client. Todd attendit que le propriétaire ait réintégré son 4 x 4, puis il grimpa sur le rebord de la fenêtre et sauta. Il se réceptionna durement au sol. Une décharge électrique lui sillonna les jambes et remonta jusqu’à l’aine où la douleur fut encore plus fulgurante. Il réfréna un cri en se mordant les lèvres et s’écroula à genoux. Trop occupés à se disputer un pourboire, les vigiles ne l’avaient pas remarqué. Progressant à quatre pattes, Todd vint se placer derrière la voiture la plus proche pour pouvoir balayer le parking du regard.

Un problème inattendu avait surgi. Il y avait deux Jaguar noires, une XK8 et une S-type. Le petit homme lui avait dit de prendre une Jaguar noire, mais sans lui indiquer le modèle ou le numéro d’immatriculation. Il fouilla dans sa poche, en tira les clés, dirigea la télécommande vers les deux véhicules et appuya sur le bouton d’ouverture. La S-type émit un pépiement et ses clignotants s’allumèrent, puis s’éteignirent. Alertés par le bruit, les vigiles se retournèrent d’un coup.. Jaillissant alors de l’obscurité, Todd se précipita vers la Jaguar. Les vigiles firent de même. Mais Todd avait la chance de son côté : primo, les deux gars étaient certainement musclés, mais pas rapides et secondo, il n’avait que quelques mètres à parcourir.

Arrivé à la voiture, il s’engouffra derrière le volant et fit rugit le moteur alors que les autres n’étaient encore qu’à mi-distance. Il enclencha la première vitesse et appuya d’un coup sur l’accélérateur. La Jaguar fit un bond vers l’avant, son pare-chocs raclant l’arrière d’une Lincoln Navigator dont elle déclencha l’alarme, puis rebondit contre une autre voiture avant que Todd ne reprenne le contrôle de la direction.

Un des vigiles se rua vers le portail tandis que l’autre se mettait en travers de l’allée, s’accroupissant et ouvrant tout grand les bras pour boucher le passage. Si c’était à qui se dégonflerait le premier, Todd savait qu’il avait le dessus. Il écrasa le champignon.

« Allez, gicle, mon gars ! » s’écria Todd avec un large sourire.

Son large sourire s’effaça en rien de temps quand il comprit, juste avant qu’il ne fauche le bonhomme, que celui-ci n’allait pas s’écarter : il heurta de plein fouet le pare-brise et fut catapulté par-dessus le toit de la Jaguar.

L’autre vigile avait refermé le portail, mais ne l’avait pas verrouillé. Todd enfonça les deux vantaux qui s’écrasèrent contre une des façades du restaurant et firent voler en éclats l’enseigne en néon, puis il freina brutalement pour éviter que la Jaguar n’aille s’encastrer dans l’immeuble d’en face. Dans la rue, les autres voitures firent de brusques écarts avant de s’arrêter dans un miaulement de freins. Todd mit de nouveau les gaz, enchaînant les queues de poisson et brûlant le premier feu rouge sur sa route.

Son cœur battait à plein régime, bien plus vite que celui du moteur de la Jaguar. C’était de l’adrénaline pure qui coulait dans ses veines et il dégoulinait de sueur. Poursuivant sa route vers Bay Bridge, il relâcha peu à peu le volant qu’il serrait à le briser et se mit à rouler plus lentement.

Il partit d’un grand éclat de rire. La panique, puis la peur avaient cédé la place à une euphorie grisante. Le frisson que lui procurait ce genre de méfait était indéniable. Ça l’enchantait d’être un malfrat et ça valait cent fois mieux que d’empiler des cartons à longueur de journée !

Categories: new book

Read more

My frustrated DJ self emerges yet again for a playlist for my the latest Aidy Westlake book, HALF-INCHED. The playlist reflects the various themes and plotlines from the book series. If you’ve read the books, these songs will make a lot of sense and if you haven’t, it should give you an inkling as to what to expect. Either way, the songs should result in a shake of the head…or a groan.

So here’s what’s on the playlist:

“The Distance.” – Cake

“Fast Car.” – Tracy Chapman

“Jerry Was Racecar Driver” – Primus

“The Road To Hell” – Chris Rea

“Shut Up And Drive” – Rhianna

“Cars” – Gary Newman

“Road To Nowhere” – Talking Heads

“Keep The Car Running” – Arcade Fire

“Everyday Is A Winding Road” – Sheryl Crow

“One Headlight” – The Wallflowers

“Passenger Seat” – Death Cab For Cutie

“Drive” – The Cars

“Passenger Side” – Wilco

“Granddad” – Clive Dunn

If you have any musical suggestions, leave them in the comments and I’ll add them to the playlist.  Now just hit play to listen. Enjoy!!

Categories: new book shelf life

Read more

There’s a 2nd edition of La Ragazza Senza Passato (The Italian version of THE ONE THAT GOT AWAY) from Newton Compton with a slightly tweaked cover.

Hopefully, they’ll remember to send me a copy.

Categories: new book shelf life

Read more

The International Thriller Writers‘ magazine THE BIG THRILL chose to do profile on me and my latest thriller SAVING GRACE.  We discuss what influenced the book and what comes next for my characters Scott Fleetwood and Tom Sheils. You can read the article here.

Enjoy!

Categories: hump day post new book

Read more

SAVING GRACE has been out a few weeks so I thought I would clue you in on some of the background.  The driving force behind the book is how the media can be manipulated by internal and external influencers.  Don’t worry the book isn’t a fake news rant but I was inspired by real world events over the last decade.  MYSTERY FANFARE asked me to write something for him, so please enjoy The Flexible Truth.

Please leave a comment on the blog.  And if you’ve not read the book, maybe it’s time to pick it up…

Categories: new book shelf life Uncategorized

Read more

Hey, I have a job for you.  SAVING GRACE is out and I need your help with a simple five-step assignment.

1. The first rule is Buy the Book. I know it’s a given, but if you want to keep your favorite writers in business, you have to buy a book.

2. The second rule is to borrow the book from the public library (and I bet you thought I was going with the ‘buy the book thing’ again). Library book sales are good for the writer. They provide a backbone of sales that can make or break a writer’s next contract. Even if you’ve bought the book, still go and borrow it from the library and if the library doesn’t have it, request it. This helps not only the writer, but also the libraries. Increased demand ensures libraries stay open.

3. The third rule of reader’s club is to write a review. It doesn’t have to be an in-depth critical analysis or high school book report. Just a few sentences giving a title the thumb’s up is good, then put it up on Amazon, Barnesandnoble.com, etc. Share your thoughts on sites like Goodreads.com and Shelfari. Goodreads lets you recommend your favorite books to your fellow readers. Public opinion really carries weight and the information on these sites get used by other sites.

4. The fourth rule is to tell a friend. Word of mouth is gold. If you like the book, tell someone about it. It’s not a national secret.

5. The fifth and final rule is to buy another book. Don’t be one those people who say “yeah, I read a book once.” It won’t hurt to do it again and writers will thank you for it.

In all seriousness, I don’t I think readers don’t know the power they wield and how it can help their favorite writers. Here are five simple things readers can do to help me and any writer you love.  We all need our stories and without storytellers, we can’t have our stories. And don’t forget, if you’re going to start with someone, start with me.  🙂

Categories: new book shelf life

Read more

My frustrated DJ self emerges yet again for a playlist for my new thriller SAVING GRACE.  The playlist reflects the various themes and plotlines from the book.  If you’ve read the book, these songs will make a lot of sense and if you haven’t, it should give you an inkling as to what to expect.  Either way, the songs should result in a shake of the head…or a groan.   🙂

So here’s what’s on the playlist:

“Let her go.” – Passenger

“I’m the man.” –  Joe Jackson

“Desperado”  –  Rhianna

“Sunday Papers” –  Joe Jackson

“Protection” –  Massive Attack

“Money” –  Pink Floyd

“Regret” –  New Order

“Running up that hill” –  Kate Bush

“There’s a guy works down the chip shop swears he’s Elvis” –  Kirsty MacColl

The Jaffa Cake Munchkin song

Now just hit play to listen.  Enjoy!!

Categories: new book

Read more